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THE RIVER

Trouvant sa source dans les textes fondateurs de l’Antiquité, The river s’approprie les mythes des Métamorphoses d’Ovide à travers une danse délicate et instable. Les corps, en constant déséquilibre, éprouvent les lois de la gravité, toujours menacés par le risque de la chute. Ils nous proposent ainsi un voyage à travers les figures symboliques et légendaires de ce récit poétique.

Destinée à l'espace public, cette création s'inspire librement du mythe d'Orphée et du récit de sa disparition. Au coeur de la performance, c'est une relation à trois qui se dessine. D'un côté, Orphée, le poète inconsolable et rêveur. De l'autre, toutes les femmes qu'il a pu rencontrer dans ses aventures : Euridice amoureuse, les Ménades meurtrières, les Sorcières mystérieuses... Et entre eux, cette corde qui les relie, comme un lien inaltérable, un clin d'oeil aux cordes de la lyre d'Orphée, mais aussi au lit du fleuve dans lequel est jeté son corps sans vie.

Note d'intention

« The river nous emmène dans une histoire de symboles. Elle nous fait voyager au plus profond des corps mis à l’épreuve devant nous, conjuguant la situation concrète du déséquilibre à l’imaginaire poétique qui s’en dégage. La respiration maîtrisée, la chair éveillée, les danseurs arpentent lentement le lieu de leur action. Les images de l’emblématique Man Walking Down the Side of a Building de Trisha Brown viennent alors côtoyer les mythes antiques des Métamorphoses.

Ces personnages déséquilibrés, à la fois danseurs, acrobates et funambules, retiennent notre souffle. Chaque mouvement est minutieux, chaque tremblement est une menace. Le corps, en alternance, s’allège ou se contracte, pour mieux guider le partenaire en face de lui. Au fil des déplacements et des accidents, une histoire émerge et se construit autour du cadre naturel, sauvage ou urbain de la performance.

Le mythe d’Orphée est la toile de fond de cette proposition. Plus particulièrement, c’est le récit de sa mort qui a motivé l’écriture du geste. Les danseurs, silencieusement, prennent la charge de ce texte, et s’inspirent des personnages et des symboles qu’il contient. Le spectateur, se laissant emporter par le geste abstrait ou par l’aspect sculptural des corps, chemine librement dans cette proposition sobre et minimale. The river, à la manière d’un fleuve qui coule de sa source à la mer, déroule les situations et les récits, nous laissant nous promener le long de ses rives imaginaires. »

Antoine Arbeit

Création 2019 | Recréation 2021 

Durée

• 20 minutes

Lieux

• Pour les espaces non dédiés et l'extérieur

 

Chorégraphie • Antoine Arbeit

Interprétation • Lucie Gemon & Gaspard Charon

The river © Cie Ex Novo - Royaumont 2.jpg

Dates de tournée

29.10.19 | événement des Ateliers Médicis | CCR de Goutelas | Marcoux

22.08.21 | fest. de Royaumont | Paris

19.09.21 | J.E.P. | Musée Archéa + Royaumont | Louvres

31.03.22 | fest. Danse à l'université | l'Atheneum | Dijon

07, 09, 10.05.22 | programme Tour de Danse(s) | Cluny

09.11.22 | programme Tour de Danse(s) | Morteau

Partenaires

Bourse d'aide à la création

Les Ateliers Médicis

Accueils Studio

L'abbaye et fondation Royaumont

La Briqueterie CDCN

Le Dancing CDCN

Le CN D - Pantin

Production déléguée 2019

Cie La Poétique des Signes

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© Stéphane Bahic

Compagnie

Danse contemporaine

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