THE RIVER
Projet de recherche 2019
Chorégraphie - Antoine Arbeit
Interprétation (en duo) -
Constance Diard, Lucie Gemon,
Gaspard Charon, Antoine Arbeit
Durée - 20mn
The river est une pièce chorégraphique de format court. Comme une étude sur le poids du corps et la relation entre les partenaires, elle repose sur l’expérimentation du déséquilibre constant des danseurs. Ces corps, attachés deux à deux, oscillent entre la prise en charge de l’autre et le laisser-aller de leur propre poids. Naissent alors des situations de tension, de confiance, et une histoire s’écrit et se déroule devant nos yeux.
Cette histoire, celle des Métamorphoses d'Ovide, dont s'inspire la pièce, se passe dans une multitude de lieux différents. Ces lieux sont pour la plupart des cadres de verdure, illustrant les interactions de l’humain avec la nature, mais peuvent être aussi des palais antiques ou des terrains colonisés par l’homme. The river propose donc trois versions dans le but d’habiter tout type d’environnement et de permettre au public de vivre une expérience artistique au coeur de nos espaces communs (jardins, parcs, places, musées, etc.).
Note d'intention
« The river nous emmène dans une histoire de symboles. Elle nous fait voyager au plus profond des corps mis à l’épreuve devant nous, conjuguant la situation concrète du déséquilibre à l’imaginaire poétique qui s’en dégage. La respiration maîtrisée, la chair éveillée, les danseurs colonisent lentement le lieu de leur action. Les images de l’emblématique Man Walking Down the Side of a Building de Trisha Brown viennent alors côtoyer les mythes antiques des Métamorphoses.
Ces personnages déséquilibrés, à la fois danseurs, acrobates et funambules, retiennent notre souffle. Chaque mouvement est minutieux, chaque tremblement est une menace. Le corps, en alternance, s’allège ou se contracte, pour mieux guider le partenaire en face de lui. Au fil des déplacements et des accidents, une histoire émerge et se construit autour du cadre naturel, sauvage ou urbain de la performance.
Le mythe d’Orphée est la toile de fond de cette proposition. Plus particulièrement, c’est le récit de sa mort qui a motivé l’écriture du geste. Les danseurs, silencieusement, prennent la charge de ce texte, et s’inspirent des personnages et des symboles qu’il contient. Le spectateur, se laissant emporter par le geste abstrait ou par l’aspect sculptural des corps, chemine librement dans cette proposition sobre et minimale. The river, à la manière d’un fleuve qui coule de sa source à la mer, déroule les situations et les récits, nous laissant nous promener le long de ses rives imaginaires. »
Antoine Arbeit
Partenaires
Bourse d'aide à la création
Les Ateliers Médicis
Accueils Studio
L'abbaye et fondation Royaumont
La Briqueterie CDCN
Le CN D - Pantin
Production déléguée
La Poétique des Signes
© Stéphane Bahic
Calendrier
Février à mai 2019 - Résidence à l'école élémentaire Blanches Fleurs,
Beaune.
Mai et juin 2019 - Résidences de création,
Paris.
29 octobre 2019 - Restitution finale, au lancement de la 4ème édition de Création en Cours,
Marcoux (St-Étienne).